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Le
seul funiculaire moderne à contrepoids d'eau
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Câbles
et sécurité
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Le
grand tambour.
Chaque cabine est tirée ou retenue par son propre
câble. Les deux cabines sont reliées entre
elle par un troisième câble tendeur.
Sur la photo vous pouvez voir comment le câble de
la cabine droite s'enroule sur le tambour. Sur la gauche
de la photo vous apercevez le bout du câble fixé
par des boulons au cylindre du tambour.
Le câble de la voiture gauche s'enroule sur la moitié
gauche du même tambour mais dans le sens inverse. |
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La
partie inférieure des voies.
Vous pouvez voir le troisième câble tendeur
passant dans les deux petites poulies et tendu par une vis
fixée au sol. Enfin, tendu, ce n'est pas exactement
le mot car le troisème câble est plutôt...détendu!
Ce câble est en fait un ancien câble porteur
qui finit sa vie comme câble tendeur.
A côté des poulies, les deux vérins
hydrauliques qui servent à vider les réservoirs
des voitures. |
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Cliquez
pour agrandir
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Intérieur
de la station supérieure.
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Le
quatrième câble.
Sous
les câbles porteur vous voyez un câble plus
fin qui s'enroule autour de 5 petites poulies, il s'agit
du dispositif qui commande les freins d'urgence.
Voici comment cela fonctionne:
- Une secousse brutale sur ce câble actionne les
freins d'urgence situés sous les cabines. Ce sont
des mâchoires d'étau en forme de came qui
viennet s'enfoncer dans la poutre en bois située
entre les rails.
La secousse peut être causée par:
1) Rupture d'un câble porteur. Ce qui est très
improbable vu que les câbles porteurs sont changés
tous les deux ans.
2) Survitesse majeure. Si tous les autres systèmes
de freinage sont déficients et que la vitesse atteint
le double de la vitesse de croisière (0,6 mètre
par seconde) le régulateur centrifuge situé
dans les poulies jaunes (voir photo ci-dessus) actionne
des mâchoires qui viennent bloquer le petit câble
ce qui a pour conséquence de déclencher
les freins d'urgence des voitures qui les stoppent en
peu de distance. La secousse est adoucie par des amortisseurs
hydrauliques.
3)
Survitesse mineure. Si tous les autres systèmes
de freinage sont déficients et que la vitesse s'accroît
de 1,8 fois la vitesse nominale, le régulateur
centrifuge des poulies jaunes actionne les freins du tambour.
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Les
freins d'urgence situés sous chacune des cabines.
Ils sont actionné par le câble de sécurité.
Ce sont 4 mâchoires en forme de came qui viennent
se bloquer sur la poutre en bois fixée entre les
rails.
Au premier plan, la vanne hydraulique qui commande le remplissage
du réservoir-ballast de la cabine. |
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Pas
si simple!
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Déclencheur (sur la gauche), réservoir
d'huile (en haut) et vous pouvez apercevoir un bout d'une
des 4 bombones accumulatrices à compression d'azote
(coin en bas à droite) |
Une
fois que les portes des cabines et les portillons des stations
sont fermés, la force résultante de l'équilibre
des deux voitures est calculée par l'ordinateur de
la station supérieure en mesurant la rotation du
tambour d'enroulement des câbles.
Sous chaque voiture, chaque réservoir peut contenir
1,6 m3 d'eau. L'ouverture de la vanne de remplissage permet
à l'eau de commencer à remplir le réservoir
de la voiture du haut. Les freins sont alors relâchés
et la voiture alourdie commence à descendre. La vitesse
est calculée en mesurant en comptant les dents d'un
engrenage situé dans la boîte de vitesse. L'ordinateur
donne alors des ordres au déclencheur électrique
situé sur l'axe de rotation du tambour. Si la vitesse
est trop rapide, les pompes hydrauliques injectent plus
d'huile dans les bombones accumulatrices. Si la vitesse
est trop lente, moins d'huile est injectée dans les
bombonnes. La vitesse nominale étant de 0,7 m/s.
Si le nombre de passagers dans la cabine est très
important, comme en fin de journée, alors très
peu d'eau est déversée dans le réservoir
et les pompes injectent encore plus d'huile dans les accumulateurs.
Les bombones accumulatrices contiennent de l'azote dans
un sac compressé par de l'huile. La compression de
l'azote permet d'accumuler de l'énergie. Celle-ci
est utilisée pour actionner les vérins hydrauliques
de remplissage et vidange des réservoir d'eau, mais
aussi les freins, etc.
Quand l'azote est compressé, son relâchement
permet d'actionner la pompe hydraulique de la station inférieure
qui va alors pomper l'eau, stockée sous la station
inférieure, pour la remonter dans le réservoir
supérieur.
Cette méthode permet ainsi d'utiliser le surplus
d'énergie pour assurer le remplissage du lac supérieur. |
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