Chemin de Fer du Vivarais – la liquidation judiciaire !


Photo Clément et Cleman

Le 22 juillet 2008, le tribunal de commerce d’Aubenas (Ardèche) a prononcé la mise en liquidation judiciaire de la société d’économie mixte Chemin de fer du Vivarais.

Le liquidateur judiciaire va maintenant procéder aux expertises des actifs mobiliers et immobiliers et ce n’est qu’ensuite que seront étudiées les propositions de reprises.

L’actionnaire principal de la SEM, le Département de l’Ardèche, se serait porté acquéreur du matériel  roulant.

La communauté de communes autour de Tournon se serait portée acquéreur de plusieurs gares tout au long de ligne.

Il semblerait qu’il y ait malgré tout une volonté de remettre en service le Mastrou d’autant plus qu’un accord de principe est intervenu avec le Réseau Ferré de France pourpouvoir utiliser les voies entre Tournon et Saint-Jean-de-Muzols jusqu’en 2020 alors que ce devait être jusqu’en 2011 au paravant!

A suivre…

Sauvons le Mastrou

5 thoughts on “Chemin de Fer du Vivarais – la liquidation judiciaire !”

  1. Espérons que le CFV puisse de nouveau rouler rapidement!
    A quelques kilomètres de là, au SGLM (St Georges De Commiers – La Mure), la saison 2008 est elle aussi raccourcie (seulement juillet et août) mais pour une toute autre raison: cette coupure sert au renouvellement INTÉGRAL de la caténaire (Y compris les poteaux) qui datait de l’électrification, soit une centaine d’année!
    Cela montre qu’avec la volonté, on peut entretenir et faire rouler un chemin de fer touristique!

    C’est déja une bonne chose que RFF ait donné un accord de principe pour l’utilisation du tronc commun.

  2. Personnellement je n’ai l’ai jamais pris… ni vu d’ailleurs! Ni suivi son dossier…
    Oui je sais… ce n’est pas sérieux de ma part… mais bon tout le monde sait maintenant que je connais mieux la Suisse que la France!
    Toutefois, après avoir lu quelques articles et commentaires sur la fin du Mastrou, je me demande si finalement cette liquidation judiciaire ce ne serait pas la meilleure chose qui pouvait arriver à ce train!
    J’ai cru comprendre qu’au fil des années le matériel roulant n’a fait que se dégrader à tel point que faire rouler un seul train pouvait tenir du miracle!
    Un manque de bonnes volontés? Un manque de moyens?
    Ne serait-ce pas plutôt un manque de rigueur et de professionnalisme?
    Liquidation judiciaire peut vouloir dire aussi changement de propriétaire plutôt que dispersion du matériel et fin de l’exploitation.
    Il semble qu’il y ait une réelle volonté du Département de l’Ardèche de vouloir remettre en service le train… sur de nouvelles bases plus saines et plus viables je l’espère!
    C’est en ce sens que je me dis que c’est peut être là la vraie chance du Mastrou! Un rachat par un repreneur argenté et compétent ! Un professionnel en quelque sorte…

  3. Funimag > On dit que «l’herbe est plus verte de l’autre coté de la frontière»… 😉 pourtant t’as manqué quelque chose de très beau… le Mastrou était presque une ligne suisse… des locos suisses, des voitures suisses, des passagers suisses…

    A qui la faute? Après avoir suivi les nouveautés dans le blog «sauvonslemastrou», je déclare que je n’ai pas compris grande chose. Monsieur Quinkal affirme que c’est la faute des autres, de ceux qui ont géré le Mastrou avant lui. Les autres affirment que c’est la faute de Monsieur Quinkal. Moi je pense qu’il est impossible de savoir la vérité… et futile… peu importe de savoir qui est le coupable du déclin, cela ne sauvera pas le Mastrou.

    Toutefois, moi aussi je pense que si une compagnie professionelle va gérer le Mastrou, et si le département, voire l’état versent les moyens nécéssaires, ce serait une bonne solution. Les bénévoles ont échoués… la société mixte a échouée à son tour… c’est important de trouver une solution durable et j’espère de tout mon coeur que le département va trouver une telle solution… afin que toi aussi, Michel, tu pourras un bel jour visiter le magnifique Mastrou…

  4. Suite à votre article du 27 juillet que je trouve ce jour, je tiens à faire une rectification.
    Le travail d’un liquidateur est de liquider une entreprise jugée non viable par le Tribunal de Commerce (1).
    Son travail est de vendre au plus offrant ; en aucun cas il n’a pour mission de s’occuper une éventuelle reprise.
    Si le liquidateur fait une vente en 2 lots (infrastructures / matériel roulant) peu de gens suivront. Si le liquidateur fait des lots le département se retrouvera en concurrence à des ferrailleurs, particuliers (gares), autres lignes touristiques…Il y a de fortes chances qu’une partie du patrimoine échappe au C.G. 07.

    C.L.
    (1) voir jurisprudence liquidation Lambiotte à Prémery

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