22 thoughts on “Dampfbahn Furka Bergstrecke (DFB) – Furkapass”

  1. Superbe photo!
    Lorsqu’on clique elle donne sur un diaporama, mais chez moi il marche pas. Je n’arrive pas à accéder aux autres photos du diaporama.

  2. Oui c’est cela même!
    D’ailleurs quelqu’un pourrait-il me dire ce que l’on voit exactement lorsque l’on clique sur la photo de Muttbach de mon blog? Arrive-t-on directement sur le Diaporama ou sur la page décrivant la photo? Etant propriétaire de la photo je rentre directement dans mon compte Picasa quand je fais ça et je ne peux voir ce qu’un visiteur voit exactement…
    Au fait… préférez vous Picasa ou Flikr ? Personnellement Picasa m’a bluffé aussi bien la partie client lourd que la partie online! Et puis il y a la possibilité de localiser les photos directement avec Google Map!!!

  3. Merci Funimag ! Rhooo, c’est beau !

    Question : quel est ce superbe engin rutilant de transport collectif de personnes auquel est attelé une remorque de messagerie ?

    Référence photo : “Furkapass, Tiefenbach 2106m (Uri)”

  4. Funimag> C’est joli, les wagons rouges. L’année dernière tous les wagons étaient bleus. Je n’ai pas compris le choix du bleu, le rouge étant la couleur historiquement correcte. Les chemins de fer suisses ont rarement opté pour le bleu. Il reste pourtant beaucoup de travail à faire s’ils veulent peindre rouge tout le matériel roulant!

    Puisque c’est un site français, il serait intéressant de noter que le chemin de fer Brig Furka Disentis, comme il s’appellait à l’origine, n’était pas construit par les Suisses, mais par une société française. Pourtant ils ont perdu énormement de fric…

    BBArchi> il s’agit d’un vieux car postal avec sa remorque pour les bagages.

  5. Andreas G> C’est intéressant! je ne savais pas que CarPostal était en France…
    Personnellement j’ai une grande dévotion pour les cars postaux de Suisse! Ils sont le parfait complément du réseau ferré. Ils vont dans toutes les vallées avec un cadencement digne des CFF.
    En France, les cars sont les prédateurs des chemins de fer!

  6. Ce que l’on voit lorsqu’on clique sur la photo? Cela dépend du navigateur. Avec Firefox la photo grand format. Chez moi le système ne marche qu’avec Firefox. Ton diaporama est superbe !

  7. “Quelqu’un connaissant l’allemand”, je crois que c’est moi… 😉

    La pierre nous informe que la gare DFB a été bâtie par des hommes sans travail qui habitent dans les cantons Uri et Schwyz en l’année 1997.

  8. Oui c’est bien que que l’on m’avait dit… ‘des hommes sans travail’, des chômeurs quoi ?
    Si ce sont des chômeurs… étaient-ils volontaires?
    Etait-ce du travail forcé… ? pour garder leur statut de chômeur par exemple?… Ont-ils été rémunérés?
    Depuis que l’on m’a dit que ce sont des chômeurs qui ont construit la gare DFB de Realp, j’éprouve un profond malaise!
    Je doute que ces chômeurs soient tous volontaires pour aider à la reconstruction du DFB!!!

  9. Ce sont des chômeurs des cantons Schwyz et Uri qui ont ainsi eu la possibilité de travailler pendant six mois dans un programme de la Confédération, ce qui leur a permis d’améliorer leurs perspectives professionnelles.
    Cela s’est fait en collaboration entre la compagnie DFB, la Confédération et les cantons concernés. Le salaire des chômeurs a été versé par des institutions publiques et non par la DFB, les chômeurs n’étant pas employés de la DFB, ce qui fut tout bénéfice pour la compagnie!

    Si j’ai bien compris ce qui est noté ici:
    http://www.furka-bergstrecke.ch/ger/info/news_archiv/news19.htm

  10. Funimag> Pardon pour mon français médiocre!

    C’est comme Sugus a dit, les chômeurs sont bien contents si on leur donne du travail. Il n’est pas nécéssaire de les forcer de travailler, ils souhaiter faire quelque chose. Il n’y a rien de pire que de n’avoir rien à faire…

  11. Andreas G> Bien content d’avoir du travail… certes, mais à condition d’être payés en conséquences. Si ces chômeurs n’ont pas été rémunérés alors c’est du travail forcé!

    Sugus> S’ils ont été payés par les cantons alors cela me rassure… cela revient à subventionner DFB par les cantons… merci Sugus pour la traduction.

  12. On ne peut pas parler d’une subvention par les cantons. Il s’agit de programmes d’occupation pour chômeurs visant à une réinsertion professionnelle, leur offrant d’élargir leur pratique et leurs compétences. Si ces chômeurs n’avaient pas travaillé ici cela aurait été ailleurs. Ils touchaient de toute façon le chômage et certainement un petit plus. Et après 6 mois un certificat pouvant peser très lourd dans un CV en vue d’une future embauche.

    J’ai connu à Genève un décorateur au chômage qui a pratiqué son métier pendant plusieurs mois dans un musée, indépendamment des subventions publiques au musée. J’ai connu une jeune ouvrière sans formation au chômage placée dans une institution médicale pour faire des petits boulots, qui a ensuite été engagée par l’institution, a fait une formation en cours d’emploi d’aide soignante elle a de cette manière trouvé un nouveau métier. Hors toute subvention à l’institution, c’est une autre “cuisine”. La DFB a juste offert le projet de travail et le cadre se prêtant à l’occupation de chômeurs, peut-être à un moment où il y avait du chômage dans la branche.

  13. Funimag> Du travail forcé, meuh non… ce sont des bénévoles. Cependant il ne faut pas croire qu’il n’y avait jamais du travail forcé en Suisse. Bien souvent, on perçoit des chemins d’une largeur inattendue au milieu de prés alpins. Ces chemins ont été construits par des soldats polonais pendant la 2e guerre mondiale. Je frissonne chaque fois quand je vois un de ces chemins…

  14. Sugus> Après la capitulation de l’armée polonaise, beaucoup de soldats polonais se sauvèrent en France, personne ne sait comment ils y sont parvenus. Le gouvernement français les envoiait à la front, près de Belfort. Encerclés par les allemands, douze mille polonais se réfugiaient en Suisse et furent internés. Etre internés en Suisse leur semblait préférable que de devenir prisonniers en Allemagne. Les Suissesses étaient folles des polonais. Les Suisses furent jaloux. Toutefois les mariages suisse-polonais étaient défendus. Six mille polonais vécurent dans un camp de concentration (sic!) près de Büren an der Aare. Plus tard on préférait de parler d’un camp de polonais où camp des internés.

    De nombreux chemins plus où moins inutiles dans les Grisons témoignent de cette histoire incroyable, des chemins qui ont été construits par les internés polonais, comme quoi les autochthones les appellent «chemin polonais» (Polenweg). Voici quelques photos:
    http://www.blogwiese.ch/archives/602

  15. Hinterrhein, Thusis, Rothenbrunnen, Domat Ems, Chur… j’y suis passé au début du mois…!
    Visiblement, ces “Polenweg” sont devenus aujourd’hui le royaume du vélo…
    http://www.trail.ch/tour/pilatus/polenweg.jpg

    Après les chômeurs et la gare DFB de Realp…
    Après les chemins grisons et les prisonniers polonais…
    Va-t-on apprendre que les ‘Toblerones’ ont été construits par les survivants de l’armée Bourbaki ???!!! 😉

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